‚… Mon corps, en fait, il est toujours ailleurs, il est lié à tous les ailleurs du monde, et à vrai dire il est ailleurs que dans le monde. Car c’est autour de lui que les choses sont disposées, c’est par rapport à lui – et par rapport à lui comme par rapport à un souverain – qu’il y a un dessus, un dessous, une droite, und gauche, un avant, un arriÈre, un proche, un lontain. Le corps, il est le point zéro du monde, là ou les chemins et les espaces viennent se croiser, le corps il n’est null part: il es au coeur du monde ce petit noyau utopique à partir duquel je reve, je parle, j’avance, j’imagine, je percois les choses en leur place et je les nie aussi par le pouvoir indéfini des utopies que j’imagine. Mon corps il est come la Cité du Soleil. Il n’a pas de lieu mais c’est de lui que sortent et rayonnent tous les lieux possibles, réels ou utopiques.‘